Prendre. le. temps. de. lire. la. question.
Cela va peut-être vous sembler super logique. Une des erreurs les plus fréquemment commise (et qui entraîne une mauvaise réponse!) est de ne pas prendre le temps de bien lire la question (et la situation clinique!).
Cette liste peut vous être utile pour naviguer à travers les questions:
- Lire les questions dans leur intégralité;
- Identifier la partie du processus (démarche) de soins sur laquelle portent les questions;
- Trouver des mots clés (voir ci-bas);
- Exclure les réponses qui vous semblent incorrectes;
- Utiliser votre jugement clinique.
Exemples de mots clés à surveiller
Pour corriger cette erreur, il faut prendre le temps de bien lire la question en portant une attention particulière aux mots-clés suivants, qui devraient être des signaux d’alarme et qui renseignent sur la réponse qui est attendue:
- Quelle est la meilleure intervention?
- Quelle est la première intervention?
- Quelle est l’intervention prioritaire?
- Qu’est-ce que l’infirmière doit faire avant de quitter la chambre?
- En plus de l’information minimale, quel constat d’évaluation l’infirmière doit-elle écrire au PTI pour assurer le suivi clinique requis?
- Quelles autres données l’infirmière doit-elle rechercher pour évaluer l’efficacité de la médication prise par le client au cours des 8 dernières heures?
- Quelles données supplémentaires l’infirmière recherche-t-elle?
Stratégies pour réussir l’examen de l’OIIQ
Repérer les informations significatives dans la situation clinique
- L’âge du·de la client·e
- Ses antécédents de santé
- Le moment (la date, l’intervalle de temps, l’heure) des événements
- La séquence des événements (ce qui est arrivé, ce qui a été fait)
- Les particularités
Identifier la cible de la question
Identifier les mots clés dans la question posée. Cet article peut vous aider à comprendre les questions de l’examen.
Toujours choisir la meilleure réponse
Si plusieurs choix de réponse semblent bons, il faut choisir la meilleure réponse.
Ne pas extrapoler
Il faut se limiter aux informations fournies. Les données nécessaires pour répondre à la question sont toujours incluses dans la situation clinique. Si une information n’est pas dans la situation clinique, c’est qu’elle n’est pas nécessaire pour répondre à la question posée. Voici quelques exemples de « réflexes » à éviter:
- Les protocoles
- Ne jamais présumer qu’un protocole existe (ex.: protocole d’hypoglycémie). Si un tel protocole n’est pas exposé dans la situation clinique, c’est qu’il n’existe pas pour les besoins de l’examen. Souvent, les protocoles sont propres à chaque établissement de santé (bien qu’ils se ressemblent et qu’ils soient fondés sur les mêmes données probantes).
- Les actions logiques
- Il ne faut pas présumer non plus que des actions ont été posées. À titre d’exemple, si la question posée est en lien avec un arrêt cardio-respiratoire, et qu’il n’est pas mentionné dans la situation clinique que les manoeuvres de réanimation ont été débutées, il ne faut pas prendre pour acquis qu’elles l’ont été, même si c’est la chose logique dans ce contexte.
Exercez-vous avec nos questions du style de celles de l’examen de l’OIIQ
Nos questions de préparation sont rédigées pour mettre à l’épreuve votre jugement clinique et sont construites d’une façon similaire à celles de l’examen de l’Ordre. Elles se basent sur les thèmes récurrents et sur les questions des examens de l’Ordre antérieurs, en plus de se baser sur les rétroactions qualitatives collectives sur les résultats des examens de l’OIIQ, qui regroupent notamment les difficultés éprouvées par les CEPI lors de l’examen professionnel.